Culex (Culex) quinquefasciatus Say, 1823
CARACTERES DIAGNOSTIQUES
Cx. quinquefascitus est particulièrement proche de Cx. pipiens . Il s'en distingue par ses soies 1a-S formées de 6 branches ou plus (exceptionnellement 5) et par ses soies 1-III et 1-IV généralement simples.
BIOLOGIE DE L'ESPÈCE
Largement associé à l'homme qui crée ses gîtes larvaires les plus productifs, Cx. quinquefasciatus est présent dans toutes les régions intertropicales. L'espèce a été plusieurs fois signalée en Afrique méditerranéenne mais il semble qu'il s'agissait à chaque fois d'implantations temporaires ou d'erreurs de détermination. Il semble cependant qu'à la faveur du réchauffement planétaire elle puisse s'implanter durablement sur le pourtour méditerranéen.
Les larves se développent en grand nombre dans les eaux très polluées générées par l'activité humaine (latrines, puisard, canal d'évacuation des eaux usée). On peut voir quelques larves dans des gîtes très variés dont l'eau est peu ou pas chargée en matières organiques (récipients, creux d'arbres, bassins).
Les femelles se nourrissent sur tous les vertébrés à sang chaud. Elles piquent de nuit et aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des habitations.
Cx. quinquefasciatus est généralement le moustique le plus agressif en milieu urbain. Il joue par ailleurs un rôle très important dans la transmission de la filariose de Bancroft sur le pourtour de l'océan Indien. Dans la région afro-tropicale, il a été trouvé porteur des virus Chikungunya et West Nile.
BIBLIOGRAPHIE
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