Ochlerotatus (Ochlerotatus) quasirusticus (Torres Canamares, 1951)
= Aedes (Ochlerotatus) quasirusticus (Torres Canamares, 1951)
CARACTERES DIAGNOSTIQUES
Tergites abdominaux ornés de bandes basales, apicales et dorso-médianes claires, comme chez Oc. ruticus ; s'en distingue par la présence de soies courtes sur la nervure alaire radiale et l'absence d'écailles claires sur la nervure subcostale. Lobe basal du gonocoxite bifide, orné de soies lancéolées sur un lobe pédonculé d'une part et d'autre, de deux longues et fortes soies d'autre part.
BIOLOGIE DE L'ESPÈCE
Oc. quasirusticus est univoltin et printanier. Les éclosions larvaires ont lieu en automne (novembre) ou en hiver (février-mars), à la faveur des mises en eau. Les imagos émergent au printemps (avril) et disparaissent dès les fortes chaleurs, en juin ou juillet. L’œuf est le stade hivernant.
L’aire de répartition de cette espèce paléarctique est très limitée, elle comprend l’Espagne et le Maroc. Les œufs résistent longtemps à la sécheresse. Ils sont noirs, de longueur moyenne 0,651 mm, leur chorion est orné de cellules discoïdales.
Les larves se développent dans les gîtes temporaires qui, mis en eau au début de l’hiver ou au printemps, s’assèchent dès le début de l’été (prairies inondées, petites mares, fossés). La densité larvaire est souvent très élevée dans ces gîtes où sont présents également d’autres Culicidés.
Les adultes se réfugient dans la végétation en journée. Les mâles forment d’importants vols d’accouplement à 3-5 m du sol ; les femelles y pénètrent pour s’accoupler, et la copulation est achevée au sol. La majorité des femelles effectue 2 ou 3 cycles gonotrophiques. Les femelles piquent de préférence les bovins mais aussi, à défaut, l’homme. Oc. quasirusticus a été trouvé infecté par un vers nématode : Setaria labiatopapillosa.