Culex (Neoculex) martinii Medschid, 1930
CARACTERES DIAGNOSTIQUES
Proche de Cx. territans ; s'en distingue grâce à ses soies 1a-S dont les tailles sont inférieures à celle du diamètre du siphon au niveau de leur point d'intersection. Siphon très long (indice 7 à 11).
BIOLOGIE DE L'ESPÈCE
Les larves de Cx. martinii sont présentes du printemps jusqu’en automne ; elles disparaissent aux premières gelées. Les femelles hivernent dans les abris naturels (troncs d’arbres creux, grottes...).
L’aire de répartition de cette espèce paléarctique méditerranéenne est centrée sur le sud de l’Europe.
Les larves se développent dans les prairies inondables, les marais à phragmites, le long des ruisseaux ombragés, dans les flaques résiduelles de rivières. L’espèce a également été trouvée dans un puits. L’eau des gites est fraiche, bien oxygénée ; la végétation dressée y est abondante.
C’est un des plus petits moustiques d’Europe. Le génitalia mâle est proche de celui de Cx. territans, son identification nécessite une dissection du phallosome.
Les adultes, non anthropophiles et non attirés par la lumière, ont été capturés au filet à main alors qu’ils étaient au repos dans la végétation dressée bordant les marais. Comme les autres Neoculex, Cx. martinii se nourrit sur batracien. Cette espèce ne joue aucun rôle connu dans la transmission de parasitoses.