Anopheles (Anopheles) algeriensis Theobald, 1903
CARACTERES DIAGNOSTIQUES
Se distingue par l'absence de touffe d'écailles claires projetées entre les yeux.
BIOLOGIE DE L'ESPÈCE
An. algeriensis hiverne essentiellement au stade larvaire, mais des femelles peuvent également survivre à la saison froide. Les imagos sont surtout présents au printemps et en automne.
L’aire de répartition de cette espèce comprend l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle est rare et localisée dans les pays froids, plus commune dans le bassin méditerranéen.
L’œuf est allongé, pointu aux extrémités. Sa face dorsale est noire, limitée par une frange et deux séries de flotteurs dans la région médiane. La face ventrale est fortement convexe et donne à l’œuf une forme de bateau.
Les gites larvaires sont généralement des marécages et des ruisseaux lents encombrés de végétation ; ils sont le plus souvent ombragés. L’eau des gîtes est toujours fraiche, elle peut être légèrement saumâtre.
Les imagos se tiennent dans les épaisses touffes de joncs. Ils pénètrent rarement dans les étables et les habitations. Ils portent des ailes dépourvues de taches d’écailles claires.
Les femelles piquent l’humain et les animaux sauvages, en extérieur et à proxirnité des gîtes. Le rôle d’An. algeriensis dans la transmission de parasitoses est restreint ; il a été négligeable pour ce qui concerne le paludisme, en raison de sa faible abondance.