longipennis (M)

Glossina (Austenina) longipennis (Corti), 1895

Répartition

C’est une des rares glossines du sous-genre Austenina vivant en Afrique orientale : Tanzanie, Ouganda, Kenya, Somalie, Ethiopie, Soudan.

Ecologie

Cette espèce se différencie très nettement par son écologie des autres espèces du sous-genre Austenina. Elle vie dans les savanes sèches et même arides, voire subdésertiques (steppe à épineux), mais également dans des broussailles denses au bord de l’eau. Elle peut être présente loin de l’eau.
Elle cohabite avec G. pallidipes, G. brevipalpis et G. austeni.
Les gîtes de repos sont les troncs d’arbre et la face inférieure des branches basses. Elle est principalement active le jour mais peut se déplacer la nuit. Les gîtes larvaires se trouvent dans les fourrés denses mais aussi à l’ombre d’arbre isolés dans des lieux secs.
Elle se nourrit sur certain mammifères autres que les suidés. Elle prend des repas de sang sur les rhinocéros (60% des repas) et l’éléphant (12%) et c’est la seule espèce piquant l’autruche (7%). Ses préférences alimentaires sont probablement fonction des hôtes disponibles. Elle peut aussi piquer les bovins.
Elle est facilement transportée par les voitures et les trains.
Elle a été trouvé infestée par T. congolense-like et T. vivax-like, au Kenya.

Importance médicale et vétérinaire

Elle n’a aucune importance médicale et ne joue qu’un rôle secondaire dans la transmission des trypanosomoses animales.

Méthode de lutte

Le piège F3, appâté avec le 1-octen-3-ol, l’acétone et 2 phénols, et le piège NG-2B avec acétone et urine apparaissent comme les systèmes les plus efficaces pour capturer cette espèce au Kenya (ranch Galana). Le 1-octen-3-ol semble essentiel.
L’emploi d’écran (5 leurres / km²) imprégnés de deltaméthrine ne permet pas le contrôle de cette espèce (essai au ranch Galana).
L’application en formulation « pour on », tous les 14 jours, de deltaméthrine (Spoton®) sur plus de 1000 tête de bétail au ranch Galana, a eu un important effet sur G. pallidipes, espèce dominante et sur G. longipennis. On obtient ainsi une forte réduction des prévalences trypanosomiennes chez le bétail et un gain de poids (40 kg) par rapport au témoin.

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Caractères de G. longipennis (M)

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Répartition de G. longipennis


TETE

PATTES

AILE

THORAX

ABDOMEN

PIECES GENITALES MALES

PIECES GENITALES FEMELLES

REPARTITION ET ZONE BIOCLIMATIQUE