Ochlerotatus (Ochlerotatus) berlandi (Séguy, 1921)
= Aedes (Ochlerotatus) berlandi (Séguy, 1921)
Oc. berlandi forme, avec les taxons Oc. pulcritarsis pulcritarsis et Oc. pulcritarsis asiaticus un complexe systématique.
CARACTERES DIAGNOSTIQUES
Se distingue d'Oc. pulcritarsis par la longueur du siphon (indice toujours supérieur à 5), les dents du peigne du VIIIème segment non alignées et les soies 13-T et 14-M de tailles analogues.
BIOLOGIE DE L'ESPÈCE
Oc. berlandi est une espèce dont l’aire de répartition se limite au bassin méditerranéen occidental. Contrairement à Oc. geniculatus, l’espèce ne colonise pas les régions froides, qu’elles soient septentrionales ou montagneuses.
Les œufs fusiformes, noirs, brillants, sont pondus dans les cavités creusées dans les arbres par la pourriture du bois de cœur. Ils paraissent résister à la dessiccation et au froid. Tous les arbres creux contenant de l’eau semblent permettre le développement des larves. L’eau de ces gîtes est de pH basique, riche en matières organiques végétales et en tannins. Les larves, probablement en diapause, peuvent passer l’hiver sans nymphoser.
Elles présentent un siphon extrêmement long (indice L/1 souvent supérieur à 5). Des variations intraspécifiques sont cependant courantes, et rendent la distinction d’avec Oc. pulcritarsis délicate. La biologie de cette espèce est peu connue. Les femelles piquent de préférence au crépuscule et pendant la nuit ; elles attaquent très volontiers l'homme même dans les maisons mais, leurs gîtes larvaires étant peu nombreux, elles ne constituent jamais une nuisance. Oc. berlandi n'a pas de rôle vectoriel connu.