Culex (Maillottia) hortensis hortensis Ficalbi, 1889
Le taxon Cx. hortensis comprend 2 sous-espèces, Cx. hortensis hortensis, largement répandu, et Cx. hortensis maderensis, endémique à l’archipel de Madère.
CARACTERES DIAGNOSTIQUES
Très proche de Cx. deserticola, s'en distingue par son siphon plus long et mince (indice > 7) ; identique à Cx. hortensis maderensis, dont seuls les imagos femelles diffèrent.
BIOLOGIE DE L'ESPÈCE
Cx. hortensis hortensis est multivoltin et sténogame, les larves sont présentes du milieu du printemps jusqu’en automne, elles disparaissent aux premières gelées. Pendant l’hiver, les femelles se réfugient dans les grottes, les caves ou les ruines, ou elles trouvent une température stable et l’humidité qui leur convient, mais pas dans les étables.
Cette espèce paléarctique est largement représentée en Europe, excepté le Nord (Scandinavie et pays Baltes).
Les 2 sous-espèces ne se distinguent qu’au stade de l’imago femelle.
Les œufs sont pondus en nacelle de 300 œufs environ, déposés souvent sur les bords du gîte ou sur une feuille flottant à la surface de l’eau.
Les gîtes larvaires sont très variés. Les larves peuvent en effet se développer dans de petits gîtes dépourvus de végétation (creux de rocher, abreuvoir cimenté, flaque dans le lit de torrent) ou dans des gites encombrés de végétation (bords de mares, drains). L’eau de ces gites peut être limpide ou riche en matière organique, elle est généralement douce, ensoleillée et stagnante. Une certaine préférence a été observée pour les gites artificiels à basse altitude, et pour les gites naturels ensoleillés en milieu montagnard. Cette grande plasticité dans le choix des gites est à l’origine de l’abondance de l’espèce.
Les femelles ne piquent pas les mammifères ; elles se nourrissent par contre très volontiers sur batraciens et reptiles. L’espèce n’a jamais été impliquée dans la transmission de parasitoses humaines.