Culiseta (Culiseta) bergrothi (Edwards, 1921)
CARACTERES DIAGNOSTIQUES
Très proche de Cs. glaphyroptera ; s'en distingue par les palpes parsemés d'écailles claires chez la femelle et le lobe subapical du gonocoxite très discret chez le mâle.
BIOLOGIE DE L'ESPÈCE
Cs. bergrothi est univoltin dans l'extrême nord de son aire de répartition, multivoltin dans la partie plus tempérée, avec une diapause hivernale de la femelle. Les larves sont présentes à la fin du printemps et en été.
Cette espèce paléarctique nordique a une aire de répartition limitée à la région boréale jusqu’au sud de la toundra et les régions forestières limitrophes. Elle a parfois été mentionnée par erreur sous le nom de Cs. glaphyroptera en Scandinavie.
Les larves se développent dans des fossés et mares à eau stagnante froide, des marais de la toundra. Elles tolèrent une eau polluée, mais pas salée. Les gites sont généralement ombragés, plus ensoleillés dans le grand nord. Les larves, comme les imagos femelles, sont morphologiquement trés proches de ceux de Cs. glaphyroptera.
Les femelles se gorgent sur des grands mammifères, rarement l’humain et les oiseaux. Elles ont été observées dans des étables. Elles peuvent être infectées expérimentalement par Dirofilaria immitis. Aucune transmission parasitaire à l’humain n’a été mise en évidence.