Coquillettidia (Coquillettidia) buxtoni (Edwards, 1923)
BIOLOGIE DE L'ESPÈCE
Cq. buxtoni est univoltin ; son développement larvaire est lent. Les larves éclosent en automne et hivernent dans le gite. L’émergence a lieu à la fin du printemps ; les imagos disparaissent à la fin de l’été. Cette espèce paléarctique méditerranéenne n’est signalée que dans quelques pays du pourtour méditerranéen (Europe, Moyen-Orient, Afrique du Nord).
Les oeufs, cylindriques et de couleur rnarron clair, sont pondus en nacelles allongées semblables à celles de Cx. pipiens.
La larve vit fixée aux racines des plantes aquatiques par son siphon respiratoire. Ce siphon est muni de dents et de crochets qui lui permettent d’inciser les tissus tendres des racines et de se fixer à la végétation immergée. Ce dispositif vulnérant lui permet aussi d’atteindre les tissus aérifères de la plante et de respirer l’air qu’ils contiennent.
Les larves, localisées au niveau de la couche de vase fluide, sont protégées de la prédation. Par contre, la recherche active de nourriture étant pratiquement impossible, l’eau des gîtes doit être riche en matières organiques et en micro-organismes en suspension. Les gîtes larvaires sont des plans d’eau permanents encombrés de végétation et notamment de Phragmites et de Typha.
Lorsqu’elles sont détachées de leur support, les larves, de couleur claire, se déplacent lentement et en position horizontale. La nymphe vit, elle aussi, fixée à la végétation immergée grâce à ses trompettes respiratoires pourvues de crochets, elle ne se détachera de son support pour remonter en surface que quelques heures avant l’émergence de l’imago.