Culex (L)

Culex Linnaeus, 1758

Avec 21 espèces décrites, le genre Culex est l'un des plus diversifié de l'Afrique méditerranéenne.
Les oeufs, fusiformes, légèrement arqués, portent une petite collerette apicale. Ils sont pondus séparément ou agglomérés en barquette; ils ne résistent généralement pas à la dessiccation.
La larve possède un siphon respiratoire de taille variable sur lequel s'insèrent toujours plus d'une paire de soies ventrales ainsi qu'un peigne formé d'un nombre variable de dents.
Les antennes sont généralement longues spiculées.
Chez la nymphe, la soie S-C se trouve au niveau, ou plus fréquemment en arrière, de l'insertion de la trompette. La palette natatoire n'est jamais très étroite.
Les adultes sont de taille très variable, souvent bruns ou marrons, peu ornementés. Les soies postspiraculaires sont absentes. Les griffes des tarses postérieurs sont toujours très petites et peu visibles. Les génitalia du mâle sont complexes et permettent une identification sûre de l'espèce.
Les stades pré-imaginaux se développent dans de nombreux types de gîtes: trou d'arbre, trou de rocher, boîte de conserve, marécages d'eau douce ou saumâtre, eaux usées, etc.
Les femelles, souvent ornithophiles, piquent de nuit ou au crépuscule. Certaines espèces anthropophiles se développent dans les eaux usées et peuvent pulluler en ville.
Plusieurs espèces piquent l'Homme et participent à la transmission des viroses (virus West-Nile).

../images/Txcx1l.jpg

Culex (L)