Coquillettidia (M)

Coquillettidia Dyar, 1905

En Afrique méditerranéenne, le genre Coquillettidia n'est représenté que par 2 espèces : Cq. richiardii et Cq. buxtoni.
Les oeufs sont déposés sur l'eau, dans l'espace délimité par les tarses postérieurs de la femelle, ce qui donne à la barquette ainsi moulée une forme allongée (Cq. buxtoni) ou tronconique (Cq. richiardii).
Le siphon respiratoire de la larve, court et conique, est modifié pour perforer et s'accrocher aux plantes aquatiques. L'antenne, très longue et fine, est formée de 2 parties sensiblement d'égale longueur : l'une basale, spiculée, l'autre lisse, en forme de baguette arquée.
Chez la nymphe, les trompettes respiratoires sont aussi modifiées pour percer et se fixer à la partie immergée des plantes aquatiques.
Les nervures alaires des adultes sont recouvertes d'écailles étroites et la membrane des ailes porte de nombreux microtriches. Les soies postspiraculaires sont absentes. Les palpes du mâle sont plus longs que le labium et leur extrémité est incurvée vers le bas.
Les larves se développent dans les mares et les marais permanents comportant une abondante végétation aquatique. Les larves et les nymphes se déplacent peu. Elles puisent dans les tissus végétaux l'oxygène nécessaire à leur respiration. Les adultes piquent l'Homme mais aussi les batraciens et les oiseaux.< br/>Aucune de ces deux espèces n'a été impliquée dans la transmission de parasitoses humaines.

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Coquillettidia (M)