Anopheles (F)

Anopheles Meigen, 1818

Avec 20 espèces signalées, le genre Anophèle est l'un des plus diversifiés et des mieux connus de l'Afrique méditerranéenne.
Les oeufs, pondus isolément à la surface de l'eau, s'y maintiennent grâce à des flotteurs latéraux. La forme de ces flotteurs, ainsi que l'ornementation de leur tégument, permettent de distinguer les sous-genres et parfois les espèces. Ces oeufs ne résistent pas à la dessiccation.
La larve est dépourvue de siphon respiratoire; elle présente des soies palmées sur la face dorsale de la plupart des segments abdominaux et ses soies céphaliques ont une forme très particulière.
Chez la nymphe, les soies 9 des segments abdominaux III à VII ont la forme d'une épine plus ou moins massive. Les trompettes respiratoires sont courtes et largement ouvertes (le rapport entre le diamètre du pavillon et la longueur de la trompette est voisin de 1).
De nombreux caractères permettent d'identifier un Anophèle : palpes labiaux de la femelle aussi longs que le labium, ailes souvent ornées d'écailles noires et blanches qui se regroupent pour former des plages contrastées, thorax allongé et étroit, scutellum non trilobé, palpes du mâle renflés à l'apex et divergeant latéralement.
Les larves se développent dans des gites souvent de grande taille: mares, marais, berges de ruisseaux et rivières, bassins, citernes, plus rarement trous d'arbre, etc. Les femelles piquent de préférence la nuit. Lorsqu'elles sont au repos, leur corps n'est pas parallèle au support mais forme un angle nettement marqué avec celui-ci.
Quelques espèces appartenant au genre Anopheles transmettent le paludisme humain ainsi que des arboviroses.