Ochlerotatus (F)

Genre Ochlerotatus Lynch-Arribalzaga, 1891

Systématique
Les Ochlerotatus comptent 43 espèces en d’Europe.Dans la nouvelle classification, les espèces se répartissent dans les sous-genres Finlaya (5 sp.), Ochlerotatus (34 sp.) et Rusticoidus (4 sp.). Plusieurs taxons forment en fait des complexes systématiques.

Biologie
Comme chez les Aedes, les œufs sont dépourvus de flotteurs et pondus séparément sur le sol exondé. La coque, dure et imperméable, leur permet de résister, parfois pendant plusieurs années, à la dessiccation.
La larve porte des antennes courtes le plus souvent nettement spiculées. Le segment X porte une plaque sclérifiée (selle) en général limitée à la partie dorsale, sauf chez quelques espèces où elle forme un anneau.
Une seule soie subventrale est présente sur le siphon. L’absence de la soie 12 sur le segment abdominal permet de distinguer les Ochlerotatus des Aedes.

Chez nymphe, le réseau trachéen basal des trompettes respiratoires est rudimentaire. La soie 8-C est insérée en avant ou, au plus, légèrement en arrière de la base de la trompette et très en avant de la soie 9-C.

La présence sur le thorax de soies postspiraculaires et l’aspect effilé de l’extrémité abdominale permettent de distinguer les adultes femelles Ochlerotatus et Aedes des autres genres. L’observation du genitalia femelle et notamment de la ligula en forme de lobe en croissant permet la séparation du genre Ochlerotatus.
Chez les imagos mâles, l’hypopygium présente une claspette vraie (manche prolongé par une lame) et un gonostyle de forme classique, terminé par une griffe apicale.
Les stades immatures des Ochlerotatus se rencontrent dans des gîtes très variés (trous d'arbres, récipients, trous de rocher, mares temporaires et permanentes, eau douce ou saumâtre, etc.) ; ils se développent après la mise en eau du gîte. Les imagos sont souvent de bons voiliers, piquent de jour, et plus particulièrement à l’aube et au crépuscule. La grande majorité des espèces hiverne au stade de l’œuf, d’autres au stade larvaire (Aedes (Oc.) rusticus).
Les Ochlerotatus piquent l’humain et sont parfois responsables de nuisances considérables qui justifient des campagnes de lutte (Aedes (Oc.) caspius dans les marais côtiers). Certain d'entre eux transmettent des arboviroses (Tahyna par exemple), des filaires canines et la tularémie.

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Adulte du genre Ochlerotatus

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Genre Ochlerotatus


LARVE-TETE

LARVE-THORAX-ABDOMEN

LARVE-THORAX

LARVE-ABDOMEN

GITE LARVAIRE

ADULTE-AILE

ADULTE-PATTES

ADULTE-THORAX

ADULTE -TETE

ADULTE-ABDOMEN

ADULTE-GENITALIA MALE

ADULTE-GENITALIA FEMELLE