Coquillettidia (F)

Genre Coquillettidia Dyar, 1905

Systématique
Les Coquillettidia d’Europe, d’abord décrits sous le nom générique de Taeniorhyncus, ont longtemps été classés dans le genre Mansonia Blanchard 1901. En 1963, Ronderos et Bachmann étudient les 4 sous-genres de Mansonia et proposent sur la base d’importantes différences morphologiques de regrouper les sous-genres Coquillettidia et Rhynchotaenia dans le nouveau genre Coquillettidia.

En Europe, ce genre n'est représenté que par 2 espèces : Cq. richiardii et Cq. buxtoni.

Biologie
Les œufs sont déposés sur l'eau, dans l'espace délimité par les tarses postérieurs de la femelle, ce qui donne a la nacelle ainsi moulée une forme allongée (Cq. buxtoni) ou tronconique (Cq. richiardii).

Le siphon respiratoire de la larve, court et conique, est modifié pour perforer et se fixer aux racines des plantes aquatiques. L'antenne, très longue et fine, est formée de 2 parties sensiblement d'égale longueur : l'une basale, spiculée, l'autre lisse, en forme de baguette arquée.

Chez la nymphe, les trompettes respiratoires sont également modifiées pour percer et se fixer aux racines des plantes aquatiques, au niveau de la vase fluide superficielle.

Les nervures alaires des adultes sont recouvertes d'écailles étroites et la membrane des ailes porte de nombreux microtriches. Les soies postspiraculaires sont absentes. Les palpes du mâle sont plus longs que le labium et leur extrémité est incurvée vers le bas. Les génitalias mâles présentent des gonocoxites contournés.
Les larves se développent dans les mares et les marais permanents comportant une abondante végétation aquatique. Les larves et les nymphes se déplacent peu. Elles puisent dans les vaisseaux aérifères des plantes l’oxygène nécessaire à leur respiration. Cette particularité écologique rend extrêmement difficile la lutte anti-larvaire. Les Coquillettidia hivernent au stade larvaire et ne présentent en général qu’une seule génération annuelle.
Les imagos femelles piquent les batraciens et les oiseaux, mais également l’humain et peuvent être responsables d’une importante nuisance surtout au crépuscule, heureusement généralement localisée.
Coquillettidia richiardii est impliqué dans la transmission du virus West Nile.

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Adulte du genre Coquillettidia

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Genre Coquillettidia


LARVE-TETE

LARVE-THORAX-ABDOMEN

LARVE-THORAX

LARVE-ABDOMEN

GITE LARVAIRE

ADULTE-AILE

ADULTE-PATTES

ADULTE-THORAX

ADULTE -TETE

ADULTE-ABDOMEN

ADULTE-GENITALIA MALE

ADULTE-GENITALIA FEMELLE