Orthopodomyia (L)

Genre Orthopodomyia Theobald, 1904

Le genre Orthopodomyia, présent dans toutes les régions zoogéographiques du monde, n’est représenté, dans la région afrotropicale, que par 14 espèces dont 12 se rencontrent dans la sous-région malgache et 2 au Cameroun (Brunhes et Hervy, 1995).

Les œufs sont ornés de dessins polygonaux et possèdent une frange ajourée qui s développe dans le plan équatorial de l’œuf.

Le siphon de la larve, de longueur très variable, ne possède qu’une paire de soies subventrales et ne présente jamais de peigne basal. Les dents du peigne du VIIIème segment forment une double file insérée sur une plaque sclérifiée. Les larves sont fréquemment colorées par un pigment rougeâtre qui disparaît lentement après la mort.

Chez la nymphe, les bords de la palette natatoire sont lisses ; la soie apicale, très courte, n’est parfois visible qu’à fort grossissement. Les soies abdominales 9-VII et 9-VIII sont fortes, longues, plumeuses et en éventail.

L’adulte d’Orthopodomyia est de taille moyenne à grande. Ses ailes, ornées de groupes d’écailles claires et noires, ressemblent un peu à celles des Anopheles. Les corps sombre est orné, aussi bien sur la tête que sur le thorax et l’abdomen, de larges écailles blanches. Les pattes sont marquées de nombreux anneaux blancs, le fémur moyen des espèces malgaches portant une touffe apico-ventrale d’écailles noires divergentes. Chez toutes les espèces, les segments 4 des tarses II et III sont nettement plus courts que le segment V.

Biologie

Les stades préimaginaux se développent dans les cavités végétales (trous d’arbre, bambous sectionnés, aisselles de feuilles engainantes) contenant souvent une eau riche en tanins. On les trouve plus rarement dans l’eau retenue par des grandes feuilles tombées au sol ou dans les containers artificiels.

Dans la région afrotropicale, les Othopodomyia ne sont pas des espèces agressives pour l’homme même si elles ont été parfois capturées sur appât humain (Fontenille, 1984). Dans la région orientale, 2 espèces piquent l’homme mais la plupart d’entre elles piquent les oiseaux ; elles peuvent y participer à la transmission d’arboviroses (Knight et mattingly, 1950 ; MacDonald, 1958 ; Zavortink, 1968).

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Orthopodomyia (L)


LARVE-TETE

LARVE-THORAX-ABDOMEN

LARVE-ABDOMEN

GITE LARVAIRE

ADULTE-AILE

ADULTE-PATTES

ADULTE-THORAX

ADULTE -TETE

ADULTE-ABDOMEN

ADULTE