Coquillettidia (M)

Genre Coquillettidia Dyar, 1905

Dans la région afrotropicale, le genre Coquillettidia regroupe actuellement 22 espëces. La grande majorité d'entres elles sont de couleur jaune ou jaunâtre.

Les œufs sont déposés sur l'eau en pontes groupées qui forment des barquettes nettement plus longues que larges.

Le siphon respiratoire de la larve, court et conique, est modifié pour harponner et percer les plantes aqualiques.
L'antenne est formée de 2 parties : l'une basale, souvent spiculée, l'autre, aussi longue que la première, en forme de baguette lisse et arquée

Chez la nymphe, les trompettes respiratoires sont modifiées, comme le siphon de la larve, pour percer les plantes aquatiques

Les adultes de Coquillellidia, de faille moyenne, sont fréquemment de couleur jaune ou jaunâtre. Les nervures alaires sont recouvertes d’écailles étroites. Les soies postspiraculaires sont absentes. Les palpes du mâle sont plus longs que le labium et leur extrémité est incurvée vers le bas.

Biologie

Les oeufs sont pondus entre les tarses des pattes postérieures de la femelle et forment des barquettes allongées qui flottent à la surface de l'eau.
Les larves se développent dans les mares el marais permanents comportant une abondante végétation. Elles se fixent à la végétation aquatique et ne se déplacent que rarement La nymphe, en fin d’évolution, se détache des tissus végétaux dans lesquels elle puise l’oxygène nécessaire à sa respiration.
Les adultes piquent assez rarement l'homme. Seules 3 espèces : Cq. metallica , Cq. fuscopennata et Cq. grandidieri sont régulièrement mentionnées dans les captures nocturnes sur homme.
En Ouganda. Cq. melallica a été trouvé porteur du virus Wesl Nile (Woodhall et al 1961). Au Cameroun, Rickembach et al (1976) l'ont trouvé infecté par les virus Slndbis et Middlleburg.

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Coquillettidia (M)


LARVE-TETE

LARVE-THORAX-ABDOMEN

LARVE-ABDOMEN

GITE LARVAIRE

ADULTE-AILE

ADULTE-PATTES

ADULTE-THORAX

ADULTE -TETE

ADULTE-ABDOMEN

ADULTE